balise européenne vers compostelleDES RÉFLEXIONS ET DES RENCONTRES SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE
le chemin, c'est aussi les rencontres...

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Hier, au refuge , je lisais le mot qu’Andrea  écrivait dans le livre des pèlerins :« Le chemin c’est aussi toutes les rencontres » écrivait-elle.    

C’est là que se situe pour nous la différence entre le chemin en France  et le chemin en Espagne. 

La France est un chemin solitaire et les rencontres sont celles d’un instant, d’un soir…          

C’est vrai qu’en Espagne aussi, il y a eu aussi les gens qui regardent marcher ceux qui passent quotidiennement.  Et plus on approche et plus ils voient passer de pèlerins, jusqu’à des dizaines par jour (en 1990).  Et qui nous interpelle et nous demande : « C’est une promesse ?  Vous faites pénitence ? C’est une offrande ?    

Mais en Espagne il y a surtout ceux qui sont aussi sur le chemin :        

  •  rencontres longues et répétées depuis Roncesvalles  (cinq semaines) avec deux de nos trois amies allemandes , rencontres qui permettent d'approfondir les échanges

  •  rencontres furtives d’un soir, avec des marcheurs plus lents ou plus rapides que nous         

  •  rencontres interrompues mais répétées de marcheurs vus un moment, disparus plusieurs jours et réapparaissant 

  •  rencontres répétées chaque soir sur le chemin final.  Les dernières étapes nous retrouvons tous les soirs nos trois amies allemandes, cinq tchèques, quatre espagnols  et un couple allemand   

  •  rencontre à Santiago   de pèlerins plus rapides que nous et déjà arrivés, s’attardant pour visiter la ville ;          

Et les motivations sont,  elles aussi,  bien diverses.  Il y a ceux :          

  •  qui accomplissent une épreuve sportive ou qui lancent un défi à eux-mêmes ; 

  •  qui font du tourisme ; 

  •  qui marchent dans les pas de ceux qui les ont précédés depuis des centaines d’années ;  

  • qui dans la foi et la méditation se rendent dans un lieu saint ;

  •  qui font le point à un moment crucial de leur vie : fin d’études ou fin de carrière ;

  •  qui cherchent à un tournant de leur vie, une épreuve dans l’accomplissement de ce chemin et les difficultés qu’il comporte ;        

  •  qui fuient pour un moment la société de consommation et espèrent y découvrir des éléments pour entamer une vie plus authentique ;        

  •  qui cherchent, en faisant seul le chemin, à trouver en eux la force de suivre leur propre chemin dans la vie et non pas à se mouler dans ce que les autres projettent sur eux… ;     

  •  qui ont au fond d’eux-mêmes leurs motivations connues ou inconnues et qui se mettent en route parce qu’il fallait que cela se fasse et que le moment est venu…

 

Simonne