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Avoir un sac à dos (entre
30 et 50 l suivant la manière dont vous pérégrinez) avec une large ceinture et des bretelles
bien rembourrées. Bien serrer la ceinture car ainsi les 2/3 de la
charge sont portées par le bassin et seulement 1/3 par les
épaules ; les bretelles doivent également être bien serrées
pour que le sac soit proche du dos (avant d’acheter,
l'essayer en le chargeant pour sentir s’il est confortable,
ne pas hésiter à emporter avec soi dans le magasin de quoi
bien charger son sac). L'erreur à ne pas
commettre est de se charger de trop (d'avoir un sac trop
lourd). Il faut limiter au maximum ce que l’on emporte et
tout peser. Ceci commence déjà avec le poids du sac à dos
lui même. N'hésitez pas à prendre avec vous lors de vos
achats, une balance (aussi pour l'achat du sac à dos) et ne
vous fiez pas aux poids indiqués par les marchands de
matériel de randonnée; ces poids sont souvent
sous-estimés... Un sac de ± 50 l peut
peser entre 0,9 kg et 2,5 Kg. Si la règle générale à
appliquer est de choisir ce qui est le plus léger, il peut y
avoir des critères qui obligent à faire des compromis.
Ainsi un sac à dos avec une poche sur le rabat supérieur ,
deux poches latérales et un accès direct à la partie
inférieure du sac offre une facilité de rangement et d'accès
bien supérieure au sac sans poches. On trouve des sacs avec
poches pesant entre 1,5kg et 1,8 kg. (voir
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=accueil)
LE
CHARGEMENT DU SAC A DOS Premier principe :
l'accessibilité. Ce qu'on a besoin rapidement ou le plus
souvent doit être facilement accessible. Ainsi on mettra par
exemple : dans la poche se
trouvant sur le rabat : sa pochette ventrale contenant les
papiers d'identité, carte de crédit, crédenciale...; le
poncho pour la pluie; le chapeau; lunettes solaires; guide
du chemin; lampe frontale; carnet de notes... dans les poches
latérales : le papier toilette, canif et couvert, bouteilles
d'eau, raisins secs, petite pharmacie, crème solaire... dans le haut du sac,
immédiatement sous le rabat la veste coupe-vent imperméable
et le pull ou polaire. Deuxième principe :
mettre le plus lourd le plus près du corps et plutôt vers le
haut du sac. Ainsi si on emporte une tente, elle sera placée
au dessus du sac de couchage et dans la partie haute de la
poche principale. Si on emporte une poche à eau elle sera
mise au dessus de la tente puis le pique-nique éventuel de
midi qui devra être facilement accessible.(le pull et la
veste qui se trouve au dessus joue le role d'isolant et
garde boisson et aliment au frais). Troisième principe : ce
dont on a besoin qu'à l'étape se trouve dans le fond du sac.
Les vêtements et les sandales légères se trouvent notamment
dans cette poches. Si ce fond du sac est accessible
directement cela facilite les choses : il n'est pas
nécessaire de tout vider pour accéder à ses vêtements. Si on emporte une
appareil photo il est facile de l'avoir à portée de main en
mettant la pochette sur la ceinture du sac. A TITRE
D’EXEMPLE, VOICI LE CONTENU DE NOS SAC A DOS Précisons d'abord que
nous (Simonne et Pierre) avons toujours marché en short (les
jambes sèchent plus vite qu'un long pantalon) et en T-shirt
à courte manches + éventuellement le pull ou le coupe-vent
imperméable et respirant (type goretex). Comme notre option
était de faire le chemin de manière simple, nous
privilégions le logement en gîte d’étape, hébergement
pèlerin, auberge de jeunesse , puis en camping, puis en
chambre d’hôte et enfin à l’hôtel : cette option entraîne
bien sûr un supplément de poids à porter, c.à.d. tout ce qui
concerne le camping (ceci du moins pour la traversée de la
Belgique et de la France, car en Espagne les refuges pour
pèlerins sont nombreux et le matériel de camping n’est plus
utile ; nous l’avons renvoyé) et ce qui concerne la
préparation éventuelle de repas et de petit déjeuner. Si
l’on prend une autre option ; le matériel à emporter est
diminué d’autant. (si on supprime le matériel en italique
dans le texte, le chargement est diminué de près de 4 kg
pour deux) L'erreur à ne pas
commettre est de se charger de trop (d'avoir un sac trop
lourd). Il faut limiter au maximum ce que l’on emporte et
tout peser. Toujours choisir ce qui est le plus léger.
Ne pas hésiter à emporter une balance de ménage lorsque l’on
va acheter du matériel pour pouvoir comparer les poids. Comme nous marchons en
couple nous avons l'avantage de pouvoir partager certains
équipements (trousses de toilette de pharmacie, pinces à
linge, matériel de camping...). Lorsque l'on marche seul, on
est forcément plus chargé . Pour
Simonne et Pierre : Pour Simonne : .Pour Pierre :
Disons encore que peu de pèlerins emportent (comme nous le
faisons) du petit matériel pour cuisiner (sauf gobelet et
couteau). N.B. : lorsque l’on n’est pas obligé de prendre une tente
(comme c’est le cas sur les chemins en Espagne) la charge
s’allège d’autant (de 2,4 kg pour la tente et de 4 Kg si on
n'emporte pas casseroles et camping-gaz). Si on supprime le
pique-nique, le poids est encore diminué. Cela signifie dans
ce cas un poids de sac de 8 à 10 Kg tout compris. En Espagne sur le chemin on trouve dans presque tous les
cafés des biscuits et petits gâteaux de toutes sortes (pour
un éventuel petit déjeuner) et des « bocadillos » (sandwichs
fourrés). Pour le repas principal de midi en Espagne (en fait entre 14
et 16 heures) on trouve partout dans les cafés ou petits
restaurant des menus del dia (menu du jour) très copieux (2
plats, pain, dessert, vin et eau), pour des prix
raisonnables (de 7 à 12 euros)
La réussite d'une randonnée
dépend de la motivation mais aussi des pieds ! Soigner ses
pieds : avoir de bonnes chaussettes de marche, assez
épaisses
avec des bouclettes à
l'intérieur et qui gardent le pied le plus sec possible; des
chaussures de marche dont la semelle est suffisamment dure
que pour ne pas sentir les cailloux et autres inégalités du
sol (lorsqu'on pousse avec les pouces sur la semelle, il ne
faut pas que celle-ci s’enfonce fortement). Nous préférons
des chaussures qui maintiennent les chevilles, mais des
chaussures basses conviennent parfaitement car les chemins
vers Compostelle ne sont pas des chemins difficiles. Il est
nécessaire que les chaussures aient été bien rodées (ne
jamais partir avec des chaussures neuves). Sur le chemin le
nombre de pèlerins qui souffrent d’ampoules est
impressionnant.
Ceci étant dit, il est
aussi vrai que certains pèlerins marchent sans problèmes
avec de simples jogging ! Le meilleur
entraînement pour le chemin est de... marcher régulièrement
et de s'habituer à marcher sur des chemins de toute nature,
ceci est d'autant plus vrai que sur le chemin vers
Compostelle on marche chargé et que de toute façon,
les premiers jours entraîneront des courbatures et des
douleurs dues au sac (à partir du 4ème jour cela va mieux et
puis vers le cinquième jour toute courbature disparaît).
Prévoyez en fonction de la sensibilité de vos pieds de quoi
soigner éventuellement des ampoules car même avec des
chaussures faites aux pieds il est possible d'avoir des
ampoules (la répétition, la charge, la montagne...). Mais il aussi
vrai que nous avons rencontré des pèlerins qui partaient sur
les chemins sans aucun entraînement et qui réussissait très
bien à surmonter la fatigue des premiers jours. Si
l’on veut tenter l’aventure sans entraînement, il est
prudent de commencer par des étapes courtes et faciles et
de n’augmenter la longueur qu’après quelques jours.
Tout dépend de ses
propres souhaits, du temps disponible, de son entraînement… Certains font jusqu’à
40 km par jour mais la majorité des pèlerins sur le chemin
font une moyenne d'une bonne vingtaine de km/jour ce qui
veut quand même dire que certains jours ils en font
nettement plus (par exemple l’étape St-Jean-Pied-de-Port /
Roncevaux fait 27 Km en passant les Pyrénées). Sauf si vous
y êtes bien entraîné et pressé je crois qu'il est préférable
de faire cette moyenne de 20-25 km par jour, qui laisse
aussi plus de temps pour visiter, rencontrer, écrire, se
reposer et ...lessiver, et qui limite le risque de
tendinites. Aussi, prévoyez pour les premiers jours des
étapes plus courtes pour vous permettre un mise en train
progressive. Ceci est un choix très
personnel. Pourquoi pas de chez soi comme
le faisaient les pèlerins des siècles passés ? Si on ne dispose pas
du temps suffisant pour arriver jusqu’à Compostelle, on peut
reprendre une autre fois le chemin là où on a dû arrêter et faire la
totalité du chemin en plusieurs fois. Si son souhait est de faire le
chemin en arrivant à Compostelle et que l’on ne dispose que d’un
temps limité, il faut calculer son point de départ en fonction du
nombre de jours dont on dispose : un jour au moins pour atteindre le
point de départ, un jour au moins pour le retour, un jour ou deux de
séjour à Compostelle même, le reste des jours pour les étapes…
encore doit on encore choisir quel chemin emprunter. Il faut savoir que en Espagne ,
le camino francés est celui qui draine le plus de monde ; au cours
des mois d’été, il y a foule. Si on ne souhaite pas être dans la
foule, il faut choisir un autre chemin. En France , la campagne de
publicité orchestrée par l’office de tourisme du Puy-en-Velay fait
que beaucoup de marcheurs croient que le chemin vers Compostelle
commence là. Aussi ce chemin est-il très encombré, particulièrement
dans sa première partie, l’offre commerciale d’hébergement s’est
très développée mais les hébergements spécifiquement pèlerins et
spécialement ceux qui pratiquent le « donativo » sont découragés par
des campagnes de dénigrement… D’autres chemins existent à
côté de celui qui passe par Le Puy. A chacun de faire son choix. D'OÙ NE PAS PARTIR ? Il est déconseillé de commencer sa marche à
Saint-Jean-Pied-de-Port car l'étape vers Roncevaux est dure
(27 Km et 1300 m de dénivelé). Il vaut donc mieux soit de
partir de Roncevaux, soit de scinder l'étape en deux ou
mieux encore de commencer sa marche 3-4 étapes avant
Saint-Jean-Pied-de-Port de façon à se mettre progressivement
en jambes. La credencial (le
passeport du pèlerin) est indispensable pour être accepté
dans les auberges publiques pour pèlerins (mais aussi dans
la majorité des auberges privées) en Espagne et parfois en
France dans certains lieux d’accueil pour pèlerins. On y
fait apposer un tampon à chaque étape où cela est possible
(par le responsable de l’auberge, le curé de la paroisse, le
tenancier du camping ou de l’hôtel…et la date du jour. La credencial atteste à Compostelle que l’on est effectivement
un pèlerin et permet de recevoir la
« Compostelle »
·
en Belgique :
Association des Amis de Saint Jacques de Compostelle
·
en France : auprès des nombreuses
associations départementales ou régionales dont la liste est
donnée sur la page « Associations jacquaires » :
https://verscompostelle.be/coassoci.htm
Plus de
renseignement sur la page "La Credenciale". Il n’est pas possible
de réserver des places dans les refuges publics (ceux qui
sont organisés par les communes, ville junte et paroisses).
Les lits sont attribués en général dans l’ordre des
arrivées avec priorité aux piétons puis aux cyclistes et
cavaliers. Les pèlerins motorisés ne sont pas acceptés. Le
prix demandé est modeste : de 8 € dans les auberges de la
Junte de Galice et d'un prix du même ordre dans les auberges
publiques et allant de 0 à 15 euros dans certaines auberges
privées (la moyenne étant plutôt aux environs de 10 -15 €), parfois
laissé à la discrétion des pèlerins (le "donativo"
signifiant non pas la gratuité mais le fait que chacun donne
en fonction de ses moyens). La réservation est possible dans
beaucoup d'auberges privées. Dans la plupart des auberges
existent des sanitaires avec douches et eau chaude et
souvent une cuisine mais ces cuisines ne sont pas toujours
équipées de matériel. Il n’y a pratiquement jamais de
couverture. Il est donc nécessaire de se munir d’un sac de
couchage. Si le ou les refuge(s)
sont complets (ce qui arrive assez vite en été sur le camino
Francés) il existe assez souvent des hébergements de fortune
(tentes spécialement aménagées pour les pèlerins, salles
paroissiale ou communale, église). Il y a aussi moyen de
prendre une chambre chez l’habitant ou dans des fondas
(petit hôtel démocratique) pour des prix variant de 10 à 30
euros.
LE SAC A DOS
LES CHAUSSURES
L’ENTRAÎNEMENT
LA
LONGUEUR DES ETAPES
D’OÙ PARTIR ?
LA CREDENCIAL
La credencial peut être obtenue auprès d’une association
jacquaire :
L'association offre de nombreux services : accueil et
assistance aux candidats pèlerins : documentation et
librairie, organisation de W.E de réflexion et de rencontre,
exposition, randonnées, revue d'information le "¨Pecten"
etc...
http://www.st-jacques.be/
Tous les premiers jeudis du mois, accueil à 18 h 30 par les
membres de l'Association des Amis de St Jacques des futurs
pèlerins, dias, exposés, documentation, librairie,
rencontre: à la salle Excelsior, 8, rue de l’Eglise
Saint-Pierre à 1090 Jette
LES REFUGES POUR
PELERINS EN ESPAGNE