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L’HISTOIRE VERSUS LA LÉGENDE

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LISTE CLASSÉE DE NOS ARTICLES

 

    LES CHEMINS VERS COMPOSTELLE EN FRANCE :

    L’HISTOIRE VERSUS LA LÉGENDE

    Par Pierre SWALUS
    pierre.swalus@verscompostelle.be

    Cet article fait la synthèse de 3 articles écrits précédemment :

    ·        Les chemins historiques vers Compostelle en France : https://verscompostelle.be/cheminhi.htm

    ·        L’invention de Saint-Jacques de Compostelle : https://verscompostlle.be/invention-st-jacques-de-compostelle.htm

    ·        Les GR653 et GR655 tracés à partir d’un texte à objectif publicitaire plutôt qu’à partir de l’histoire : https://verscompostelle.be/pelerinages-et-guides.htm

     

    Actuellement, les chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle sont très nombreux en France.

    Presque tous ces chemins sont balisés et décrits dans des guides (souvent téléchargeables en ligne).

    Des listes d’hébergements spécifiques pour pèlerins sont très souvent publiées par les associations jacquaires départementales ou régionales, de même que des listes des services offerts par les localités traversées.

    Ces chemins rejoignent les 4 grandes voies dites historiques : la voie de Paris-Tours, la voie de Vézelay, la voie du Puy en Velay, et enfin la voie d’Arles.

    Pourquoi « dites historiques » ?

    Parce que contrairement à ce qui est souvent écrit, seuls 2 des 4 ont un fondement historique.

    D’où provient la croyance en l’historicité de ces 4 chemins ?

    Du Codex Calixtinus.

    L'histoire de ces chemins commence en 1882, lorsqu’est publié en latin le 5e livre du Codex Calixtinus par F. FITA et J. VINON (1).

    Le Codex Calixtinus est une compilation et remise en forme datant des années 1160-64 de différents textes plus anciens consacrés à saint Jacques.

    Mais c’est la traduction en français par Jeanne VIEILLARD de ce 5e livre en 1938 et le titre donné par elle de "Le guide du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle"(2) qui a fait croire que ce livre avait été au cours des siècles passés, le guide utilisé par les pèlerins.

    Ce quatrième livre commence ainsi :  

    " Quatre chemins vont à Saint-Jacques ; ils se réunissent à Puente-la-Reina.     
    - le premier par Saint-Gilles, Montpellier et Toulouse, va au port d'Aspe;           
    - le deuxième, passe par Notre-Dame du Puy, Sainte-Foy de Conques et Saint-Pierre de Moissac;
    - le troisième, par Sainte-Madeleine de Vézelay, Saint-Léonard en Limousin et Périgueux;         
    - le quatrième, par Saint-Martin de Tours, Saint-Hilaire de Poitiers, Saint-Jean d'Angély, Saint-Eutrope de Saintes et Bordeaux.           
    Ces trois derniers se réunissent à Ostabat pour traverser les Pyrénées au port de Cize et rejoindre à Puente-la-Reina (au sud de Pampelune) le premier chemin qui traverse les montagnes au port d'Aspe. A partir de Puente-la-Reina, il n'y a qu'une voie
    ."

    L'engouement suscité par la parution de ce "guide" entraîne l'établissement de tracés de plus en plus nombreux de chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle, d'abord en reliant entre elles les villes citées dans le Codex, puis en cherchant à déterminer les localités intermédiaires par lesquelles devaient passer les pèlerins et enfin en créant des voies pour accéder à ces 4 chemins.

    La création en France en 1950 de la première "Association des amis de Saint-Jacques-de-Compostelle" va amplifier le phénomène et étendre progressivement le tracé des chemins au travers de toute la France.

    Ces créateurs de route n'ont pas tenu compte de l'avertissement de NICOLAÏ Alexandre lorsqu'il écrivait en 1897 :

    ..."Il n'est peut-être pas une route jadis praticable qui, d'une ville à une autre, n'ait été suivie par les Senjacaires, avec hospices et chapelles pour stations. Comme on allait de partout à Compostelle, on se hâtait par les traverses de rejoindre les 4 ou 5 grandes routes qui durent desservir le nord, l'est, le centre, le midi. La seule remarque des hôpitaux dispersés par toute la surface de notre territoire suffit à démontrer qu'on arrivera très difficilement à dresser la carte complète de ces petits itinéraires jusqu'à leur embranchement avec les grandes routes et que, lorsqu'on sera arrivé à être complet, ce sera sans grand intérêt, car on aura fait que reconstituer le réseaux des communications pendant le Moyen-âge..." (3)

     

    Ces chemins sont devenus si nombreux que l’ « Agence française des chemins de Compostelle » (4) a jugé utile de les classer en catégories : chemins principaux, alternatifs, d’approche et de liaison.

    En fait, le codex Calixtinus est resté totalement inconnu jusqu’à sa première publication en 1882.

    De plus ce document est loin de refléter une vérité historique. [Adeline RUCQUOI : (5)]

    En réalité, il aurait servi, d’abord, à apaiser un conflit de l’église d’Espagne avec Rome.

    En effet, l’évangélisation de l’Espagne par saint Jacques et la présence de ses reliques à Compostelle étaient contestées par certains.

    Ainsi, le pape Léon IX excommunie l’évêque d’Iria-Compostelle pour avoir paré son siège du titre d’apostolique. En 1074, le pape Grégoire VII rappelait que l’Espagne avait été évangélisée par saint Paul et par sept évêques envoyés par Rome et enjoignait l’église d’Espagne de reconnaitre l’église de Rome et d’adopter le rite romain sous peine d’excommunication.

    Rome niait donc, tant l’évangélisation de l’Espagne par saint Jacques que la présence de ses reliques à Compostelle.

    En 1086, Rome fait nommer l’abbé Bernard primat des Espagnes et cherche à soumettre tous les évêques d’Espagne à son autorité.

    « L’Église de Compostelle, qui attirait des pèlerins en nombre croissant et dont la renommée avait dépassé les limites de l’Europe, se devait de réagir »(6).

    Le Codex Calixtinus devait achever la construction de saint Jacques évangélisateur de l’Espagne.

    Très habilement, le prologue du IIIe livre attribué au pape Calixe II précise le choix par saint Jacques de neuf disciples en Galice qui seraient allés à Rome pour recevoir l’ordination épiscopale de saint Pierre et de saint Paul. Ainsi, la tradition des sept évêques envoyés par Rome était sauvegardée mais au profit de saint Jacques.

    Ceci semble avoir amené un apaisement et l’arrêt des campagnes cherchant à faire admette l’évangélisation de l’Espagne au départ de Rome.

    D’autre part, le Codex Calixtinus joua également un autre rôle : un rôle publicitaire.

    Pour assurer la prospérité de Compostelle et les ressources nécessaires à l’immense basilique, il était nécessaire d’attirer plus de pèlerins.

    Jusqu’au milieu du XIIe siècle, les pèlerins qui se rendaient à Compostelle, empruntaient essentiellement deux routes : d’une part, la route maritime qui débarquait les pèlerins sur la côte cantabrique principalement à Noega (Gijón) et d’autre part, l’ancienne voie romaine qui reliait la Méditerranée à la Galice en suivant l’Èbre puis le nord de la meseta.

    Il fallait donc faciliter l’accès des pèlerins à Compostelle. 

    L’Iter francigenus était une route récente au moment où fut composé le Codex Calixtinus.

    Pour y attirer les pèlerins, le livre consacré à Charlemagne et à ses batailles contre les sarrasins « servait ainsi d’annonce “publicitaire” pour faire affluer les pèlerins le long de la voie récemment créée par les rois et les prélats ». (7)

    Le 5e livre du codex n’était pas un guide écrit par des pèlerins, à propos d’un chemin très fréquenté, mais semble plutôt être le créateur de ce chemin :

    « Les auteurs du Liber inventent un chemin, à la fois réel et merveilleux, qui mène des grands sanctuaires de pèlerinage du XIe siècle –Jérusalem, Rome, Saint-Martin de Tours, Vézelay, Le Puy, Saint-Gilles vers la basilique de Compostelle ». (8)

    Il est donc clair que le codex Calixtinus ne reflète pas une réalité historique et que l’historicité de ces 4 chemins vers Compostelle peut être remise en question.

    Ces chemins sommairement décrits dans le 4ème livre du Codex sont-ils historiques ?

    Le fait que ce codex soit resté pratiquement inconnu jusqu'à la fin du 19e siècle, et qu’il ne soit pas un document historiquement fiable, ne signifie pas ipso-facto que ces chemins n’aient pas été des chemins suivis préférentiellement par les pèlerins des siècles passés.

    S'ils l'ont été, des traces, telles que des relations de voyage ou des publications de guides de voyage doivent en être restées.

    Quelles sont les voies qui ont laissé des traces historiques ?

    Pour la 1e voie, la voie toulousaine, ainsi que pour la 4e voie, celle passant par Tours, de très nombreux récits de pèlerinage et de nombreux guides nous sont connus (9).

    Par contre, pour les 2e et 3e voies, celle passant par Le Puy-en-Velay et celle passant par Vézelay, aucun récit ancien de pèlerin, ni aucun guide ancien ne nous est parvenu.

    Ceci semble donc bien indiquer que ces voies n'étaient pas connues, ni empruntées par des pèlerins venant d'ailleurs et ne peuvent donc pas être considérées comme des voies historiques.

    Ceci est encore confirmé par le codex "Itinerarium de Brugis" (Itinéraire Brugeois) composé vers 1380.(10)

    Ce manuscrit décrit en détails des itinéraires au travers de toute l'Europe continentale, itinéraires principalement destinés aux pèlerins de toute destination. Deux itinéraires entre Bruges et Compostelle sont décrits, l'un allant à Compostelle, l'autre en revenant : l'itinéraire "aller" passe par Paris ( 5 chemins différents décrits), rejoint Tours par deux variantes et passe par les villes indiquées dans le codex Calixtinus pour rejoindre Compostelle par le camino Francés (avec une variante passant par Lugo); ce n'est pas parce que cet itinéraire est la plus court qu'il est décrit puisque l'itinéraire de "retour" suit la voie de Toulouse jusqu'à Nîmes pour ensuite remonter vers Avignon et la vallée du Rhône.

    Un itinéraire relie bien Bruges à Notre-Dame du Puy, mais du Puy va vers Avignon et Marseille pour rejoindre la grotte de Marie Madeleine.

    Une autre confirmation indirecte est donnée par "Le Guide des chemins de France de 1552". Ce guide décrit les différents itinéraires pour accéder à de très nombreuses villes de France et de Belgique. Les villes citées respectivement sur la voie du Puy et sur celle de Vézelay ne sont même pas citées, et les accès à d'autres villes situées sur ces chemins, le sont de toute autre direction : par exemple Cahors est relié à Limoges et à Orléans, Limoges est relié aussi à Poitiers, Nevers à Moulins...(11).

    Les voies du Puy et de Vézelay s’avèrent donc bien ne pas être des chemins historiques.

    Cela ne signifie bien sûr pas qu'aucun pèlerin ne soit passé par ces villes. Il est évident que Le-Puy, Conques, Moissac, Vézelay, Saint-Léonard ou Périgueux ont vu partir de chez eux des pèlerins (12) et en ont vu passer d'autres, tout comme des pèlerins sont partis d'un peu toutes les villes de Belgique et sont passés par quantité d'autres.

    Par contre la voie de Paris-Tours et celle de Toulouse ont, elles, de réels fondements historiques.

    Cela signifie-t-il pour autant qu’en utilisant les guides actuels de ces chemins, on marche sur les chemins empruntés par les pèlerins du Moyen-âge ?

    Rien n'est moins sûr, car comme le remarque F. IMBERDIS, dans une étude consacrée aux routes médiévales, "à toutes les époques  les routes se sont déplacées" et en se basant sur "Le guide des chemins de France" de Ch. ESTIENNE déjà cité, "d'une façon générale, il y avait entre deux villes déterminées non pas une seule route mais plusieurs à la fois", et conclut que "Parfois, selon l'état du sol et les nécessités du moment, les relations commerciales abandonnent telle voie pour telle autre ; souvent aussi, elles se partagent simultanément entre deux trajets parallèles, selon la fantaisie ou les commodités de chaque voiturier"(13). 

    M. CHENEY dit la même chose : "Il faut pourtant se méfier de la tentation de relier ces points sur une carte qui se présenterait comme celle des routes de pèlerinage" et "Les pèlerins gagnent le sanctuaire visé par tous les itinéraires possibles, du plus linéaire au plus embrouillé, au gré des sanctuaires qu’ils souhaitent visiter, des hospices, des difficultés climatiques qui rendent momentanément tel ou tel chemin impraticable" et elle conclut en disant "Les itinéraires sont donc multiples, fluctuants, malléables : il n’existe pas une, mais des routes...". (14)

    Ce serait en marchant sur les routes nationales, que le pèlerin actuel aurait le plus de chances de marcher dans les traces des pèlerins des siècles passés.

    De plus, il existe de grandes différences entre les tracés historiques de ces voies et les tracés actuels.

    Adeline RUCQUOI le démontre pour la voie d’Arles ou GR 653 (15):

    Sur cette carte, on voit clairement que le GR 653 ou voie d’Arles, si elle avait été construite à partir des pèlerinages historiques, aurait dû être la voie d’Aix ou la voie d’Avignon et aurait dû passer par Roncevaux et non pas par le Somport.           

    Il en va de même pour la voie de Paris-Tours ou gr 655 (16) :

     

    Comme le montre clairement la carte ci-dessus :

    ·        Le GR 655 entre Mons et Compiègne est très différent des cheminements historiques.

    ·        13 des 15 itinéraires passent par Orléans ; la voie par Chartres est 6,5 fois moins utilisée.

    ·        4 itinéraires sur 14 contournent la ville de Tours.

    ·        La majorité des itinéraires (16/17) passent par Bayonne et non par Roncevaux (les différences de nombre, 14, 15 ou 17 proviennent du fait que certains voyageurs n’ont soit pas fait la totalité du trajet, soit n’ont pas laissé d’indications suffisantes pour certaines partie de celui-ci).

    ·        Le GR 655 aurait dû être plutôt appelé « la Voie d’Orléans » et aurait du passer par Bayonne plutôt que par Roncevaux.

    Tant pour le GR 653 que pour le GR 655, les concepteurs des tracés modernes se sont basés sur les rares renseignements donnés par le Codex Calixtinus, plutôt que sur les descriptions, bien plus étoffées et plus fiables, fournies par les pèlerins et les voyageurs des siècles passés.

     

    SYNTHÈSE

    1.     Les très nombreux tracés de chemins vers Compostelle en France sont des constructions récentes.

    2.    Ces tracés trouvent leur origine dans les 4 voies sommairement décrites dans le codex Calixtinus.

    3.    Ce codex est resté inconnu jusqu’en 1882.

    4.    Il ne peut donc pas avoir servi de guide pour les pèlerins des siècles passés.

    5.    Il ne peut pas être considéré comme reflétant la réalité historique.

    6.    Il serait plutôt un document à objectif publicitaire et touristique.

    7.    Parmi les 4 voies citées dans le codex, seules les voies d’Arles-Toulouse et de Paris-Tours sont fondées historiquement.

    8.   Au lieu d’être établis à partir des itinéraires suivis par les pèlerins des siècles passés, les tracés actuels de ces voies, les GR653 et GR655, ont été basés sur les rares renseignements fournis par le Codex Calixtinus.

9.  Ceci peut s’expliquer par une méconnaissance de l’histoire et par l’acceptation par les éditeurs de ces guides, du codex Calixtinus comme document historiquement valable.

    *

     

    (1)   FITA, F., VINSON, J., Le Codex de Saint-Jacques-de-Compostelle : Liber de miraculis S. Jacobi, Livre IV, Paris, Maisonneuve, 1882. [Reproduction numérique au format PDF de l’intégralité de l’ouvrage sur Gallica]

    (2)  VIEILLARD, Jeanne, Le guide du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Paris, Vrin, 1938

    (3)  NICOLAÏ Alexandre, Monsieur Saint-Jacques de Compostelle, Bordeaux 1897, pp. 45-46, Cit. in : DAUX Camille, Le pèlerinage à Compostelle et la confrérie de Monseigneur Saint-Jacques de Moissac, Paris, Honoré Champion, 1898 [Reproduction numérique au format PDF de l’intégralité de l’ouvrage sur Gallica], p. 131

    (4)  AGENCE FRANÇAISE DE CHEMINS DE COMPOSTELLE : https://www.chemins-compostelle.com/les-sentiers-contemporains-vers-compostelle/

    (5)  RUCQUOI Adeline, Littérature compostellane IXe-XIIe siècles. Textes et Contextes, In :, « Unterwegs im Namen der Religion II. Wege und Ziele in vergleichender Perspektive – das mittelalterliche Europa und Asien”, 2016, eds. Klaus Herbers & Hans Christian Lehner, Franz Steiner Verlag, Stuttgart, pp. 119-140 [ISBN 978-3-515-11464-6]

    (6)  Ib. p. 130

    (7)  RUCQUOI AdelineLe “chemin français” vers Saint-Jacques: une entreprise publicitaire au XIIe siècle, In Paolo Caucci VON SAUCHEN, « De pergrinatione », Edizioni Compostellane, 2016, pp. 607-630

    (8)  Ib. p. 626

    (9)  SWALUS Pierre, Les relations de pèlerinages vers Santiago de Compostela et les guides des siècles passés jusqu’à la fondation de la première association jacquaire en 1950 : en ligne sur le site « Vers Compostelle » de l’auteur : https://verscompostelle.be/pelerinages-et-guides.htm

    (10) Itinéraire Brugeois, composé vers 1380, publié d'après la copie du manuscrit de la bibliothèque de Gand, Bruxelles, J.H. LEHOU, 1858, pp. 27-29 [Reproduction numérique au format PDF de l’intégralité de l’ouvrage accessible en ligne sur Gallica]

    (11)  ESTIENNE Charles, Le guide des chemins de France (Ed. 1552), Hachette [Réimpression à l'identique d'un ouvrage de la BNF accessible en ligne chez Gallica], sqq.

    (12) le plus célèbre d'entre eux est certainement Godescalc, parti du Puy-en-Velay dont il était l'Évêque en 951, premier pèlerin français dont on garde une trace historique, mais dont on ne connait absolument rien de son itinéraire.

    (13) IMBERDIS F. Les routes médiévales : mythes et réalités historiques, pp. 412 et 415.  In: « Annales d'histoire sociale ». 1e année, N° 4, 1939. pp. 411-416. En ligne sur le site Web de Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales,  http://www.persee.fr/

    (14) CHENEY Magali, La route des pèlerins. Introduction, « Questes », Bulletin, N° 22, 2011, p. 16.  En ligne sur le site Web de « Questes. Le site des doctorants médiévistes » :  https://questes.hypotheses.org/

    (15) RUCQUOI Adeline, Conférence : Pèlerins et chemins de pèlerinage dans le sud de la France, en ligne sur YouTube :            https://www.youtube.com/watch?v=YCHGevT2sqk&list=PLKkmc0NIX9zG4QD933UqgLalxXrgLy4J6&index=2

    (16) SWALUS Pierre, Les GR653 et GR6555 tracés à partir d'un texte à objectif publicitaire plutôt qu'à partir de l'histoire, en ligne sur le site "Vers Compostelle" de l'auteur : https://verscompostelle.be/GR653-GR655.htm

     

    Mis en ligne, le 12/09/2025