Au moyen âge et jusqu'à la
révolution française (époque qui a
pratiquement signé le déclin complet
du pèlerinage), les pèlerins partaient
presque toujours de leur domicile, le
plus souvent à pied, et y revenaient
de la même manière.
Ils rejoignaient la ville la
plus proche et suivaient ensuite les
voies commerciales. Ils se
joignaient de préférence à d'autres
voyageurs et commerçants ceci
notamment pour augmenter la sécurité
de leur voyage sur des chemins où les
risques d'agression et de vol
n'étaient pas négligeables.
Peut-on suivre aujourd'hui
les chemins qu'ils ont empruntés
? Les chemins tels qu'ils sont
présentés et décrits dans les guides
et livres parlant de Compostelle
sont-ils des chemins historiques ?
La réponse à ces questions
est non, catégoriquement non , mais
cette réponse doit être explicitée et
précisée.
Quelques éléments de l'histoire des
chemins actuellement décrits dans les
guides
Précisons d'abord que les
chemins actuellement décrits dans les
guides et les livres, tout en étant
de construction récente, n'ont
pas été inventés de toutes pièces.
Quelques éléments de leur histoire
permettront de mieux les situer.
L'histoire
de ces chemins commence en 1882
lorsque est publié en latin le 4ème
livre(3) du Codex Calixtinus par F. FITA
et J. VINON(4). Le Codex Calixtinus est
une compilation et remise en forme
datant des années 1160-64 de différents
textes plus anciens consacrés à saint
Jacques(5). Ce manuscrit donné par
l'empereur Frédéric Barberousse à la
cathédrale de Compostelle vers 1165 et
dont il n'existe que quelques rares
copies, est resté pratiquement oublié
jusqu'à la parution du livre du père
FITA; seul le livre consacré à
Charlemagne et Roland a été largement
diffusé (6)
La parution du 4ème livre du
Codex, consacré essentiellement au
pèlerinage à Compostelle, réveilla
l'intérêt pour Compostelle et
particulièrement chez des érudits du
sud-ouest de la France. Ceci
s'explique par le fait que ce
4ème livre commence ainsi :
" Quatre chemins vont à
Saint-Jacques; ils se réunissent à
Puente-la-Reina.
- le premier par Saint-Gilles,
Montpellier et Toulouse, va au port
d'Aspe;
- le deuxième, passe par
Notre-Dame du Puy, Sainte-Foy de
Conques et Saint-Pierre de Moissac;
- le troisième, par Sainte-Madeleine
de Vézelay, Saint-Léonard en
Limousin et
Périgueux;
- le quatrième, par Saint-Martin de
Tours, Saint-Hilaire de Poitiers,
Saint-Jean d'Angély, Saint-Eutrope
de Saintes et
Bordeaux.
Ces trois derniers se réunissent à
Ostabat pour traverser les Pyrénées
au port de Cize et rejoindre à
Puente-la-Reina (au sud de
Pampelune) le premier chemin qui
traverse les montagnes au port
d'Aspe. A partir de Puente-la-Reina,
il n'y a qu'une voie."
Du fait que ces 4 chemins
convergent dans le sud-ouest de la
France explique l'intérêt des érudits
de cette région pour l'étude du
pèlerinage; des traces que celui-ci
aurait laissées dans leur région et
notamment de la recherche de tracés
plus précis de ces chemins.
Différentes ébauches de tracés, dont
nous reparleront plus loin, ont
d'ailleurs été proposées.
Une
autre étape dans la construction des
chemins actuels est la traduction en
français par Jeanne VIEILLARD de ce 4ème
livre en 1938 et le titre donné par elle
de "Le guide du pèlerin de
Saint-Jacques-de-Compostelle"(7).
Ce titre a fait croire que ce livre
avait été au cours des siècles passés,
le guide utilisé par les pèlerins, ce
qu'il n'a jamais été.
L'engouement suscité par la
parution de ce "guide" entraîne
l'établissement de tracés de plus en
plus nombreux de chemins vers
Saint-Jacques-de-Compostelle, d'abord
en reliant entre elles les villes
citées dans le Codex, puis en
cherchant à déterminer les localités
intermédiaires par lesquelles devaient
passer les pèlerins . La création en
France en 1950 de la première
"Association des amis de
Saint-Jacques-de-Compostelle" va
amplifier le phénomène et étendre
progressivement le tracé des chemins
au travers de toute la France. Ces
créateurs de route n'ont pas tenu
compte de l'avertissement de NICOLAÏ
Alexandre lorsqu'il écrivait en 1897 :
..."Il n'est peut-être pas une
route jadis praticable qui, d'une
ville à une autre, n'ait été suivie
par les Senjacaires, avec hospices
et chapelles pour stations. Comme on
allait de partout à Compostelle, on
se hâtait par les traverses de
rejoindre les 4 ou 5 grandes routes
qui durent desservir le nord, l'est,
le centre , le midi. La seule
remarques des hôpitaux dispersés par
toute la surface de notre territoire
suffit à démontrer qu'on arrivera
très difficilement à dresser la
carte complète de ces petits
itinéraires jusqu'à leur
embranchement avec les grandes
routes et que, lorsqu'on sera arrivé
à être complet, ce sera sans grand
intérêt, car on aura fait que
reconstituer le réseaux des
communications pendant le
Moyen-âge..."(8)
Les premières propositions
de chemins suivis par les pèlerins
faites par les précurseurs de la fin
du 19ème siècle l'étaient de manière
prudente : ainsi C. DAUX en étudiant
par où allaient les pèlerins partant
de Moissac vers Compostelle, propose 5
alternatives : la première que nous
appelons aujourd'hui la voie du Puy ;
.la deuxième soit en rejoignant de
deux façons différentes la voie venant
de Vézelay ; la troisième en
rejoignant celle de Tours; la
quatrième en rejoignant le littoral et
en suivant celui-ci jusqu'à Irun et
enfin la cinquième en rejoignant
Bordeaux et de là en empruntant la
voie maritime(9)
La
découverte de la randonnée et la
création des GR et surtout la création
d'Associations jacquaires de plus en
plus nombreuses va entraîner
l'émergence de très nombreux guides vers
Compostelle et la tendance à déclarer ou
à considérer les chemins décrits comme
étant des chemins "historiques". De plus
la croissance exponentielle du nombre de
pèlerins à partir des années 1990, tel
qu'en témoignent les statistiques du
nombre de "compostela" délivrées par le
bureau des pèlerins (voir la
note(10) pour plus de détails) va
constituer pour les localités traversées
par les pèlerins une manne non
négligeable qui va augmenter la
concurrence entre les chemins. Le chemin
partant du Puy et le GR65 qui a été en
1971 le premier à le décrire en détails
en est un bon exemple (11): pour
beaucoup de pèlerins français (et pas
seulement pour eux) le chemin du Puy est
LE chemin historique de référence
Revenons au problème de
l'historicité des chemins
sommairement décrits dans le 4ème
livre du Codex.
Le fait que ce dernier
soit resté pratiquement inconnu
jusqu'à la fin du 19ème siècle, ne
signifie pas ipso-facto que ces
chemins n'aient pas été des
chemins suivis préférentiellement par
les pèlerins. S'ils l'ont été , des
traces , telles que des relations de
voyage ou des publications de guides
de voyage doivent en être restées.
Qu'en est-il ?
Pour
la voie toulousaine, les relations de
voyage sont assez nombreuses , ainsi P.
G. CAUCCI van SAUCKEN cite un certain
nombre de témoignages de pèlerins
italiens entre le début du XIVème siècle
et la fin du XVIIIème, qui par
différents itinéraires rejoignent la
voie de Toulouse; il cite également deux
guides ayant été publiés l'un par
Dominico LAFFI en 1673(12) et plusieurs
fois réédités et celui d'un anonyme
publié en 1785(13). A noter que
l'affirmation G. JUGNOT(14) selon lequel
pour les pèlerins dont l'itinéraire
serait connu, aucun n'aurait visité ni
Arles , ni Saint-Gilles, n'est pas
exacte car plusieurs itinéraires de
voyage cités par CAUCCI passe par Arles,
mais par contre aucun ne passe par le
port d'Aspe (le col du Somport); tous
traversent les Pyrénées par le le port
de Cize (col de Roncevaux) et plusieurs
quittent le camino Francés à Léon pour
passer par Oviedo.(15).
Pour
la 4ème voie, celle passant par Tours,
des récits de pèlerins existent
également. A titre d'exemple, P. G. CAUCCI en cite plusieurs(16).A noter que
ces itinéraires ne passaient pas
scrupuleusement par les villes citée
dans le Codex : ainsi Guillaume MANIER,
qui part de Paris et suit en gros la
voie de Tours, passe cependant juste à
côté de Tours et de
Saint-Jean-d'Angely.(17). CAUCCI
renseigne également différentes
publications de guides dont certains ont
bénéficié de plusieurs rééditons : celui
d'Herman KÜNIG von SACH à Strasbourg en
1495 (qui décrit la Niederstrasse par
Bordeaux, Poitiers, Tours mais également
l'Oberstrasse qui suit la voie
toulousaine), un autre édité avant 1535
qui de Paris rejoint également cette
voie, un autre encore de Nicolas BONFONS
paru en 1583, partant également de
Paris.(18)Tous les itinéraires ne
passaient pas par le col de Roncevaux ;
certains passaient en Espagne par Irun.
Enfin, d'anciennes chansons de pèlerins,
commentant de manière imagée
certaines étapes sur la voie de Tours,
nous sont également parvenues (19)
Par contre pour les 2ème et
3ème voies, celle passant par Le
Puy-en-Velay et celle passant par
Vézelay, aucun récit ancien de
pèlerin, ni aucun guide ancien ne nous
sont connus.
Ceci semble donc bien
indiquer que ces voies n'étaient pas
connues, ni empruntées par des
pèlerins venant d'ailleurs et ne
peuvent donc pas être considérées
comme des voies historiques.
Ceci est encore confirmé par
le codex "Itinerarium de Brugis"
(Itinéraire Brugeois) composé vers
1380. Ce manuscrit décrit en détails
des itinéraires au travers de toute
l'Europe continentale, itinéraires
principalement destinés au pèlerins de
toute destination. Deux itinéraires
entre Bruges et Compostelle sont
décrits, l'un allant à Compostelle,
l'autre en revenant : l'itinéraire
"aller" passe par Paris ( 5 chemins
différents décrits), rejoint Tours par
deux variantes et passe par les villes
indiquées dans le codex Calixtinus
pour rejoindre Compostelle par le
camino Francés (avec une variante
passant par Lugo); ce n'est pas parce
que cet itinéraire est la plus court
qu'il est décrit puisque l'itinéraire
de "retour" suit la voie de Toulouse
jusqu'à Nîmes pour ensuite remonter
vers Avignon et la vallée du Rhône. Un
itinéraire relie bien Bruges à
Notre-Dame du Puy, mais du Puy va vers
Avignon et Marseille pour rejoindre la
grotte de Marie Madeleine (20).
Une
autre confirmation indirecte est donnée
par "Le Guide des chemins de France de
1552". Ce guide décrit les différents
itinéraires pour accéder à de très
nombreuses villes de France et de
Belgique. Les villes citées
respectivement sur la voie du Puy et sur
celle de Vézelay ne sont même pas
citées, et l'accès à d'autres villes
situées sur ces chemins le sont de toute
autre direction : par exemple Cahors est
relié à Limoges et à Orléans, Limoges
est relié aussi à Poitiers, Nevers à
Moulins...(21)
Si le 4ème livre du Codex ne
peut pas être considéré comme le guide
des chemins vers Compostelle de cette
époque, on peut se demander dans quel
but l'auteur l'aurait écrit.
Pour
M. et P-G. GIRAULT, les grands
sanctuaires cités comme étapes sur ces
chemins " constituaient pour lui ce que
des agents commerciaux appelleraient
aujourd’hui des “bassins de clientèle”,
dont il convenait de capter les
flux"(22). Une autre explication
est donnée par D. PERICARD-MEA et L.
MOLLARET : "Contemporain de la Chronique
d'Alphonse VII, il cite les sanctuaires
qui sont à cette époque ceux que
préfèrent les princes qu'Alphonse VII
souhaitait voir entrer dans sa
vassalité"(23).
Quoiqu'il
en soit, si les voies du Puy et de
Vézelay semblent donc bien ne pas être
des chemins historiques, cela ne
signifie bien sûr pas qu'aucun pèlerin
ne soit passé par ces villes. Il est
évident que Le-Puy, Conques, Moissac,
Vézelay, Saint-Léonard ou Périgueux ont
vu partir de chez eux des pèlerins(24)
et en ont vu passer d'autres, tout comme
des pèlerins sont partis d'un peu toutes
les villes de Belgique et sont passés
par quantité d'autres.
Revenons aux deux autres
voies du Codex , celle de Saint-Gilles
et celle de Tours, dont on peut
reconnaître le fondement
historique. Cela signifie-t-il pour
autant que en utilisant les guides
actuels de ces chemins, on
marche sur les chemins empruntés par
les pèlerins du Moyen-âge?
Rien
n'est moins sûr car comme le remarque F. IMBERDIS, dans une étude consacrée aux
routes médiévales, qu' "à toutes les
époques les routes se sont
déplacées" et en se basant sur "Le
guide des chemins de France" de Ch.
ESTIENNE déjà cité, "d'une façon
générale, il y avait entre deux villes
déterminées non pas une seule route
mais plusieurs à la fois", et
conclut que "Parfois, selon l'état
du sol et les nécessités du moment,
les relations commerciales abandonnent
telle voie pour telle autre ;
souvent
aussi elles se partagent simultanément
entre deux trajets parallèles, selon
la fantaisie ou les commodités de
chaque voiturier".(25). M.
CHENEY dit la même chose : "Il faut
pourtant se méfier de la tentation de
relier ces points sur une carte qui se
présenterait comme celle des routes de
pèlerinage" et "Les pèlerins
gagnent le sanctuaire visé par tous
les itinéraires possibles, du plus
linéaire au plus embrouillé, au gré
des sanctuaires qu’ils souhaitent
visiter, des hospices, des difficultés
climatiques qui rendent momentanément
tel ou tel chemin impraticable" et
elle conclut en disant "Les
itinéraires sont donc multiples,
fluctuants, malléables : il n’existe
pas une mais des routes...". (26)
De plus il existe de notables
différences entre le tracé historique de
la voie de Toulouse et le tracé actuel.
EN GUISE DE CONCLUSION.
Sur les 4 itinéraires
sommairement décrits dans le Codex
Calixtinus, seules la voie toulousaine
et celle de Tours ont un
fondement historique; celle du Puy et
celle de Vézelay n'en ont pas.
Encore
faut-il ajouter que même pour les deux
premières citées, il est vraisemblable
que le pèlerin de l'époque
contemporaine ne met que très rarement
ses pas (au sens littéral du terme)
dans ceux des pèlerins des siècles
passés même s'il passe par les mêmes
villes et que c'est probablement en
suivant les départementales et les
nationales qu'il aurait le plus de
chance de le faire...
Tout ceci n'enlève rien à
l'intérêt et à la valeur des chemins
de pèlerinage tracés au travers de la
France (et de la Belgique) au cours
des 50-60 dernières années.
D'une part ces chemins sont
une aide précieuse pour les
pèlerins, car il ont suscité
l'émergence de quantité de services
qui facilitent grandement l'accès au
pèlerinage vers Compostelle et d'autre
part, par le fait de leur succès ,
ILS
SONT DEVENUS DE RÉELS CHEMINS DE
PÈLERINAGE.
[1) un aperçu schématique
de ces chemins peut être vu sur la
page WEB :
https://verscompostelle.be/cocartes.htm
[2) KELLENS
Martin, De mythe van de
vier wegen, De Pegrim, N°
117, 2014, pp. 29-35
[3] Souvent appelé 5ème
livre car entre le 3ème et 4ème livre
du codex a été inséré le "pseudo
Turpin" relatant
l'histoire légendaire de Charlemagne
et de Roland.
[4] FITA, F., VINSON, J., Le Codex
de Saint-Jacques-de-Compostelle :
Liber de miraculis S. Jacobi,
Livre IV , Paris,
Maisonneuve, 1882. [Reproduction
numérique au format pdf de
l’intégralité de l’ouvrage sur
Gallica]
[5] GICQUEL Bernard, La
légende de Compostelle. Le livre
de saint Jacques,
Paris, Tallander, 2003, p. 22
[6]MEA Denise Péricard-et
Louis MOLLARET, Le Codex
Calixtinus. Des textes à la gloire de
Compostelle, En ligne ; www.saint-jacques-compostelle.info/
(consulté le 25-01-2015)
[7] VIEILLARD,
Jeanne, Le guide du pèlerin de
Saint-Jacques-de-Compostelle,
Paris, Vrin, 1938
[8] NICOLAÏ Alexandre ,
Monsieur
Saint-Jacques de Compostelle,
Bordeaux 1897 , pp. 45-46 Cit.
in : DAUX Camille, Le
pèlerinage à Compostelle et la
confrérie de Monseigneur
Saint-Jacques de Moissac,
Paris, Honoré Champion, 1898
[Reproduction numérique au format pdf
de l’intégralité de l’ouvrage sur
Gallica], p. 131
[9] DAUX Camille, Le
pèlerinage à Compostelle et la
confrérie de Monseigneur
Saint-Jacques de Moissac,
Paris, Honoré Champion, 1898
[Reproduction numérique au format pdf
de l’intégralité de l’ouvrage sur
Gallica], pp. 136-137
[10] Evolution du nombre
de "compostela" délivrées : en 1970 :
68; en 1980 : 209; en 1990 : 4882; en
2000 : 55.004 et en 2018: 327.378
[11] Voir à ce
sujet notamment : SWALUS Pierre, Chemin
de pèlerinage... ? Un coup de
gueule !, Le Pecten, 2012, N°
103, pp. 38-39 et aussi le site de
l'"Association Européenne du
Saint-Jacques" créé à l'initiative de
la ville du Puy-en Velay
(http://www.saintjamesway.eu/carte-carte-europeenne-des-chemins-de-st-jacques.html)
et qui ne renseigne pour la France que
la Via Podiensis alors que pour la
Belgique, 5 chemins sont renseignés.
[12] une
traduction en français de ce guide est
disponible sur la page WEB de
l'Association française des pèlerins
de Saint-Jacques-de-Compostelle.
http://ultreia.pagesperso-orange.fr/
[13] CAUCCI von SAUCKEN,
P. G., Les récits de voyage en
tant que principale motivation des
pèlerinages italiens vers
Saint-Jacques-de-Compostelle,
In : Les traces du pèlerinage à
Saint-Jacques-de-Compostelle dans
la culture européenne,
Strasbourg, Conseil de l'Europe, 1992,
pp. 132-139
[14] JUGNOT Gérard, Autour
de la Via Podiensis du guide du
pèlerin de
Saint-Jacques-de-Compostelle,
Thèse, Paris III, 1979. Cit in :
Marcel GIROULT, Saint-Gilles-du-Gard, Un grand
lieu de pèlerinage médiéval,
En ligne sur le site Web
SaintJacquesInfo :
http://lodel.irevues.inist.fr/
[18) CAUCCI von SAUCKEN,
P. G., Les récits de voyages..,
Op. cit, pp. 132-139
[16] CAUCCI von SAUCKEN,
P. G., La littérature de voyages de
pèlerinage à Compostelle, In. :
Coll., Santiago de
Compostela. 1000 ans de
pèlerinage européen,
Crédit Communal, Gand, 1985, pp.
173-182
[17] MANIER Guillaume,
Un
paysan picard à
Saint-Jacques-de-Compostelle,
(1726-1727). présenté par Jean-Claude
BOURLES, Paris, Payot, 2002
[18] CAUCCI von SAUCKEN,
P. G., La littérature de voyages de
pèlerinage à Compostelle, ibidem
[19]
DAUX Camille,
Les
chansons de pèlerins de
Saint-Jacques (Paroles et musique)
avec intoduction, notes
historico-critiques,
Montauban, Edouard Forestier, 1890
[Reproduction numérique au format pdf
de l’intégralité de l’ouvrage sur
Gallica]
[20] Itinéraire
Brugeois composé vers 1380
publié d'après la copie du manuscrit
de la bibliothèque de Gand, Bruxelles,
J.H.Lehou, 1858, pp. 27-29
[Reproduction numérique au format pdf
de l’intégralité de l’ouvrage sur
Gallica]
[21] ESTIENNE Charles,
Le
guide des chemins de France( Ed.
1552), Hachette
[Réimpression à l'identique d'un
ouvrage de la BNF accessible en ligne
chez Gallica], sqq.
[22] GIRAULT Marcel et
Pierre-Gilles, Visages de
pèlerins au Moyen-Âge. Les
pèlerinage européen dans l'art et
l'épopée, Paris, Zodiac,
2001, pp.376-377; Cit in :
CHENEY Magali, La route des
pèlerins. Introduction,
Questes, Bulletin N° 22, 2011,
p. 16. En ligne sur le site Web
de Questes. Le site des doctorants
médiévistes.
http://questes.free.fr
[23] PERICARD Denise et
Louis MOLLARET, Dictionnaire
de saint Jacques et Compostelle,
Paris, Gisserot, 2006, p. 73
[24] le plus célèbre
d'entre eux est certainement
Godescalc, parti du Puy-en-Velay dont
il était l'Evêque en 951, premier
pèlerin français dont on garde une
trace historique, mais dont on ne
connait absolument rien de son
itinéraire.
[25] IMBERDIS F. Les
routes médiévales : mythes et réalités
historiques., pp. 412 et 415.
In: Annales d'histoire sociale.
1e année, N° 4, 1939. pp. 411-416. En
ligne sur le site Web de Persée :
Portail de revues en sciences humaines
et sociales,
http://www.persee.fr/
[26] CHENEY, Magali, Op.
cit., pp. 15-17