Article paru
dans la revue
de l'Association Belge des Amis de
Saint-Jacques-de-Compostelle,
"Le Pecten ", n° 103, pp. 10-11
par Pierre Swalus
C’est le
nom du site web
« http://www.tranquilles.fr/ » qui vante :
· ses parcours paisibles entre plaines
et collines,
·
propice au dépouillement
· ses sites exceptionnels :
· la discrétion de ses églises romanes
et ses cathédrales ;
· la traversée de joyeux vignobles, pour
revigorer le pèlerin.
·
son relief, son climat et sa
praticabilité en toute saison.
Oui ! Pourquoi ne pas choisir de
suivre cette route vers Compostelle ?
En 2002, nous avons été à Compostelle
en empruntant depuis la Belgique la route qui passe par Paris et Tours.
Au retour nous avions écrit pour le Pecten n° 66 un article intitulé
« Quelques impressions de notre chemin par la voie de Paris-Tours ».
Nous n’allons bien sûr pas reproduire cet article ici, mais nous pouvons
l’envoyer au lecteur qui serait intéressé.
Pour beaucoup de pèlerins français (et
aussi pour certains pèlerins belges), le chemin de Compostelle commence
au Puy-en-Velay ; c’est LE chemin vers Compostelle !
Pourquoi ? Probablement, pour de
multiples raisons : c’est le premier qui a été balisé sous la forme du
GR 65 en 1971, cela bien avant les autres. Il est le premier parce qu’en
tant que chemin de randonnée, il traverse de très belles régions dont
notamment l’Aubrac et que dans les années 70 on a assisté à un regain
d’intérêt pour la randonnée pédestre. Aussi probablement parce que, à
tord, on a tendance à le considérer comme plus historique que les
autres, Plus historique parce que l’évêque du Puy, Godescalc, est le
premier pèlerin français «historique» qui soit allé à Compostelle et ce
en 951 . Mais la vérité historique oblige à dire que l’on ne sait rien
du chemin qu’il a suivi, ni comment il y a été, et que pendant près d’un
millénaire on n’a plus parlé de Godescalc et ce jusqu’ en 1940 lorsque
Mgr Martin a été nommé évêque du .Puy (1) et a, lui, entrepris
plusieurs fois le pèlerinage.
En fait la voie de Tours a plus de
références historiques que les voies du Puy et de Vézealy (voir
à ce sujet la page concernant "Les chemins
historiques en France"
Quoiqu’il en soit, tout le monde sait
qu’aujourd’hui, on ne marche plus sur les chemins du moyen-âge. Que les
chemins qu’empruntaient nos aïeux ont dans leur grande majorité disparu
sous le bitume et que si nous voulions être puriste, il nous faudrait
souvent suivre des nationales…
Pourquoi donc ne pas suivre cette voie
tranquille plutôt que celle du Puy qui, elle, est devenue très
encombrée et qui de ce fait a tendance à se commercialiser… (la
commercialisation n’est pas critiquable en soi mais elle a tendance à
transformer les relations entre les pèlerins et les hébergeurs en un
rapport de clients à marchands). Sur la voie de Tours, nombreux sont les
accueils et hébergements sans but commercial spécifiquement destinés aux
pèlerins.
Voici, pour les intéressés, quelques
informations de départ permettant de préparer son pèlerinage:
Buen camino sur la voie
de Tours !
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